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Roman : Les Insuffisances du cœur de Valerie Fritsch – traduction de l’allemand

publié par / 13 septembre 2021 / Catégories : Traduction littéraire / -

Parution du roman Les Insuffisances du cœur de Valerie Fritsch aux Éditions Bouquins. Un ouvrage traduit de l’allemand (Autriche) par Tatjana Marwinski.

« Tous les enfants perçoivent le mensonge dans ce qui est passé sous silence. »

Les insuffisances du coeur de l'auteur Valerie FritschAlma grandit dans une maison hors du temps où règnent les non-dits. De ses parents, taciturnes et effacés, elle ne sait que peu de choses. Sous le vernis d’un foyer bien organisé, Alma ressent des failles. Au rythme des repas dominicaux, en présence d’un grand-père ancien combattant au corps meurtri par les séquelles de la guerre, la petite-fille perçoit autant d’échos d’un conflit qu’elle n’a pas connu et qui finit par s’inscrire dans sa propre chair.
Alma devient dessinatrice et rencontre un photographe, Friedrich, marqué lui aussi par une relation difficile avec son histoire familiale. Le couple donne naissance à Emil, un enfant qui souffre d’une maladie génétique rare : il est incapable de ressentir la douleur. Une notion qui lui restera étrangère, lui qui s’identifie aux super-héros, et autres êtres fabuleux de ses jeux d’enfant, habité par un sentiment d’invincibilité. Comme les deux faces inversées d’une même histoire, Emil et son arrière-grand-père, chacun marqué par sa propre infirmité, ont en commun d’être enfermés dans un monde qui les sépare de la vie ordinaire et des autres.
Entre précision incisive et poésie fantastique, Valerie Fritsch éclaire d’une lumière crue cet abîme insondable que l’Histoire peut creuser entre les générations.

Souvent présentée comme “l’un des talents les plus prometteurs de la littérature autrichienne”, Valerie Fritsch a reçu en 2020 le Brüder-Grimm-Preis pour ce roman.

Son premier roman, Le Jardin de Winter, sélectionné pour le Deutscher Buchpreis en 2015, a été publié en France aux éditions Phébus en 2017. Une œuvre traduite de l’allemand par Tatjana Marwinski.